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Les trigger point en 4 points

Simon qui chercher un trigger point sur ses fessiers
As-tu déjà entendu parler de « trigger point » ?
Nous sommes certains que oui !
Tu sais, les points sur lesquels ton thérapeute appuie parfois, et te fait limite pleurer haha ! Et bien, nous allons t’expliquer ce que c’est dans cet article.
Tu es prêt ?

Les trigger point, c’est quoi ?

Un trigger point serait un « noeud », palpable sur la partie tendue d’un muscle. La sensation de douleur ainsi que les radiations qui y sont associées sont donc reproductibles en appliquant une pression dessus.
Les myofibrilles des fibres musculaires seraient en contraction « permanente » suite à un élément stressant (mouvement trop chargé par rapport à nos capacités, mauvaise biomécanique de mouvement…). Un muscle en contraction isométrique gêne le mouvement et favorise donc la douleur.

On peut retrouver deux types de points différents :
Point actif :
Un point qui, lorsque l’on génère de la pression dessus, va créer une douleur à distance (douleur référée) et +/- des phénomènes neuro-végétatifs.
Point passif :
Un point « dormant » douloureux à la pression, sans douleur à distance sous pression.

La physiologie des trigger point

L’hypothèse actuelle est connue sous le nom de « théorie de la crise d’énergie ». Les trigger point se manifesteraient dans les régions où les sarcomes et les plaques motrices sont hyperactives. Selon les études au microscope, les myofilaments d’actine et de myosine cesseraient de glisser les uns sur les autres à ce niveau, et s’immobiliseraient. Les sarcomères touchés restent donc « allumés » en permanence, conduisant à une contraction constante, et donc une restriction de mouvement due à cette isométrie générée. De plus, cette contraction prolongée favoriserait la sécrétion de substances qui stimulent les neurones récepteurs de la douleur…

LE BON VIEUX CERCLE VICIEUX !!!

Les trigger point seraient régulièrement présents chez des patients atteints de douleurs d’épaule ou/et cervicales (revue systématique, n=7 études). Les muscles en questions seraient surtout l’élévateur de scapula, le trapèze supérieur, et l’infra-épineux.

Le traitement des trigger point

On peut, manuellement, rechercher de manière perpendiculaire par rapport aux fibres musculaires le trigger point, qui va correspondre à une zone plus « dense » que le reste à la palpation !
Ensuite, nous allons réaliser des compressions ischémiques et attendre que la tension « lâche ». On peut y associer des mouvements de l’articulation en question. Normalement, cette pression reproduit la symptomatologie initiale.
Tu comprends donc que tu peux en réalité le faire (plus ou moins bien) seul !

L’intérêt de libérer les trigger point

La théorie derrière tout ca est l’oxygénation réflexe de la zone en question (+/-, car peu validé scientifiquement) pour permettre à la zone de retrouver une vascularisation et une tension « normale ». Cela peut paraitre un peu ausculté et très empirique, mais au vu de la littérature actuelle, on peut affirmer qu’en aiguë, et sur le court terme, la douleur diminue bel et bien, et la fonction s’améliore…
Ce serait donc efficace à court terme. Cela va donc nous permettre d’embrayer sur la suite pour maintenir cet état dans le temps…Après les trigger point, on fait quoi ?

Et bien, on utilise sa nouvelle amplitude de mouvement indolore pour aller essayer de la contrôler en augmentant la capacité de nos tissus à supporter des contraintes de plus en plus élevées (et diverses) dans ces nouvelles amplitudes ! Si tu veux apprendre à mieux bouger, après avoir libéré tous tes trigger point, nous te conseillons notre programme spécifique MOBILITÉ, toujours disponible sur notre boutique !

Alors, qu’attends-tu pour mieux bouger ?

Bibliographie

Niel-Asher, 2016
Sohns, 2016 
Kamali, 2018

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